Louise Bouchard a 58 ans et est maintenant chef de bureau depuis un an et demi à la Fondation du grand Montréal. Résidente de Deux-Montagnes, elle apprécie venir travailler au centre-ville de Montréal. Avec ses 42 ans de métier à tout casser, elle a vu le métier de secrétaire évoluer. Secrétaire-Inc lui a parlé…
Pourquoi avez-vous décidé de devenir secrétaire ?
Ce n’est pas moi qui l’ai choisi. Comme je viens d’une famille nombreuse, mon père a décidé que je serais secrétaire, comme ma grande soeur, pour ramener de l’argent à la maison. Tout simplement.
Est-ce que vos débuts ont été difficiles?
Ça a été difficile parce que je n’avais que 16 ans. Je n’étais pas nécessairement préparée à rentrer dans le monde professionnel. Je n’étais pratiquement pas sortie de l’adolescence.
J’ai fait mes débuts dans une compagnie d’assurance. J’ai dû participer à un classement en faisant de la dactylot et je suis rapidement devenue secrétaire. D’une chose à l’autre, j’ai appris beaucoup.
Comment êtes-vous devenue chef de bureau à la Fondation du grand Montréal?
J’étais à la recherche d’un emploi. C’est le côté philanthropique qui m’a amenée vers ce milieu. S’intéresser aux autres, ça m’a toujours attirée. C’est un monde en soi. J’avais beaucoup aimé la présidente de l’époque lors que mon entrevue. J’aimais aussi beaucoup le lieu qui est au centre-ville à la Place Ville Marie.
À quoi ressemble vos journées types de travail? Quels sont vos tâches?
Je rencontre des fournisseurs. Il y a beaucoup de relation avec les donateurs, des rencontres d’équipe, plusieurs projets à mener à bien, des présentations et bien entendu…du secrétariat.
Je ne peux pas dire qu’il y a beaucoup de différence avec mes postes précédents. J’ai toujours eu du personnel et beaucoup de responsabilités. D’un endroit à l’autre, les tâches de base se ressemblent beaucoup. Je dirais qu’ici c’est le contact étroit avec le conseil d’administration qui est différent.
Quel est votre ambiance au travail?
À la Fondation, on est comme une famille. C’est une petite équipe. On est six. J’ai déjà travaillé dans des bureaux de 150 employés. Ici, tout le monde s’épaule et s’entraîde.
Vous avez exploré plusieurs domaines. Lequel avez-vous préféré?
Je dirais que c’est celui de la publicité parce que c’est un monde très créatif. Les gens du milieu sont spéciaux. J’ai vu des choses que je n’aurais jamais pu voir dans un bureau (rires). Il faut être à l’avant-garde dans ce domaine, c’est très stimulant!
Qu’est-ce qui vous plaît le plus dans votre métier?
La diversité des tâches. On ne fait jamais la même chose. Et avec les nouvelles technologies, on est toujours confronté à de nouveaux défis qu’on doit relever. On nous demande de plus en plus de faire des choses qui sortent de l’ordinaire.
Il y a aussi les relations humaines qui sont très importantes, surtout dans le domaine de la philanthropie. Il faut avoir de l’entregent et beaucoup de tact.
Se construire une trajectoire professionnelle solide
Dans un monde en constante évolution, les adjointes doivent avoir une approche structurée et...
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