Compétences et formation Une bachelière en voie d’obtenir son DEP en secrétariat

Une bachelière en voie d’obtenir son DEP en secrétariat

Passionnée des arts, notre secrétaire de la semaine a étudié la littérature à l’université avant de s’inscrire au DEP en secrétariat. Adjointe, c’est le métier qu’elle souhaite pratiquer.

Née de parents artistes, Marick Grondin-Lefebvre, 27 ans, s’est toujours intéressée à la lecture, à l’écriture et aux arts en général. Diplômée de l’Université du Québec à Montréal en littérature au mois de mai 2016, la nouvelle bachelière, plutôt que de se diriger vers la maîtrise, a décidé de s’inscrire à l’École des métiers de l’informatique, du commerce et de l’administration de Montréal (ÉMICA) pour faire son DEP en secrétariat.

Secrétaire-inc a voulu en savoir plus sur elle et sur les rêves qu’elle chérit.

Pourquoi un changement d’orientation aussi drastique?

Dans les faits, j’ai toujours été attirée par le secrétariat. Mon passage à l’université m’aura permis de développer ma culture personnelle.

Au bout de mon bac, j’ai réalisé que je n’avais pas envie de faire ma maîtrise pour probablement finir  journaliste à la pige. Ça ne me satisfaisait pas comme possibilité de carrière.

J’ai un côté cartésien, très terre-à-terre. J’aime le travail qui donne des résultats concrets. Je peux bien travailler durant 30 heures, par exemple, sur une dissertation, mais ça changera quoi au bout du compte? Le secrétariat me permet de garder mes deux pieds sur terre, là où ils sont très bien.

Avez-vous rencontré des difficultés depuis que vous avez commencé votre formation en secrétariat ou est-ce très facile pour vous?

Au départ, j’appréhendais les cours de comptabilité parce que les mathématiques, ça n’a jamais été ma tasse de thé. Finalement, la comptabilité n’a rien à voir avec la complexité des cours de mathématiques donnés au secondaire.

Sinon, le plus difficile pour moi, ça a été d’apprendre le doigté. Au fil du temp, j’avais développé ma propre technique, alors j’ai dû tout réapprendre. Par ailleurs, la méthode que l’on nous enseigne à l’école est vraiment efficace.

Pour ce qui est des cours de français, je dois avouer n’avoir rien appris jusqu’à maintenant. Aussi, au début de la formation, je ne trouvais pas les cours de traitement de texte assez rapides. Mais plus la formation avance et plus c’est motivant pour moi.

Dans quel domaine vous voyez-vous travailler en sortant de l’école et quel genre de poste vous voyez-vous occuper?

Je ferai mon stage au siège social de la Commission scolaire de Montréal. C’est un milieu qui m’intéresse parce que j’aime les enfants.

Toutefois, ma vraie première idée de carrière, ce serait de travailler dans une grande entreprise qui touche aussi aux arts, comme le design ou l’architecture.

Une chose est certaine, c’est que je veux travailler dans un milieu stimulant et effervescent où je pourrai mettre à profit mon énergie.

Pour ce qui est du poste que je voudrais occuper, ultimement, j’aimerais un jour être adjointe de direction. J’ai la volonté, la détermination et le sens de l’organisation que ça prend pour occuper ce genre de poste.