Développement de Carrière Violence : les adjointes sont les plus touchées!

Violence : les adjointes sont les plus touchées!

Avec le rythme actuel des journées de travail et l’impératif de faire rapidement des résultats, employés et gestionnaires se sentent quelques fois dépassés par les événements. De là naissent des malaises qui peuvent, quelquefois, se transformer en violence.

La violence est multiforme, parmi les types de violence psychique, citons les vexations collectives infligées à un travailleur, les agressions sexuelles, la traque, le harcèlement criminel, le vol qualifié ou les menaces de violence.

Selon la CSST, la Commission de la santé et de la sécurité du travail, qui est l’organisme auquel le gouvernement du Québec a confié l’administration du régime de santé et de sécurité du travail, la profession la plus touchée est le personnel administratif avec 18,8 % des lésions en 2012.

La violence morale

Contrariés, bien des employés subissent ou font subir toutes sortes de violences. Quand la colère n’est plus canalisée, l’employé finit par perdre ses repères, le ton de sa voix monte d’un cran, etc. De la survient souvent l’irréparable : attitude menaçante, messages blessants ou injurieux, courriels haineux ou insultants.

En 2012, lésions psychiques et chocs nerveux regroupe plus de 63 % des cas. L’anxiété et le stress suivent avec respectivement 19 % et 12 % des cas. Pour cette même année, plus de 70 % des lésions touchent des femmes.

Conséquences économiques

La violence a un coût de plus en plus important. Au Canada, cette violence morale a conduit 47,3 % des employés à une absence de 90 jours ou moins alors que 24 % ont conduit à une absence de plus de 1 an.

Les statistiques le prouvent aussi: la productivité des entreprises qui savent bien gérer la santé morale et physique de leurs employés surpasse de 30 à 40 % la productivité de celles qui s’occupent moins bien de leurs salariés.

De plus, à cause de ces situations de violences, les employés intimidés perdent entre 10 et 52 % de leur temps au travail, selon le conseil canadien de la sécurité. Des recherches démontrent en effet que ces employés passent leur temps à se défendre, à solliciter l’appui de leurs collègues, et à penser à la situation. De ce fait, ils sont démotivés et stressés, et prennent des congés de maladie attribuables à des maladies liées au stress.

^Vous aussi vous pouvez agir

Vous avez une amie ou une collègue victime d’intimidation? Peut-être vous-même avez eu a subir cela? Le 9 avril prochain, dites non a ce genre de comportement! L’intimidation, notamment due à la discrimination sous toutes ses formes, fait chaque jour des victimes. Il faut dire non au racisme, au sexisme, à l’homophobie... Si vous vous reconnaissez dans cela, joignez-vous à la Journée Rose, un engagement à être ouvert d’esprit, accepter les différences et apprendre à se respecter les uns les autres.^