Le CV québécois comporte certaines différences qu’il vaut mieux connaître avant de vous lancer à la conquête de votre premier emploi ici. Au Québec, contrairement à la France par exemple, on n’ajoute jamais de photo, ni d’informations personnelles comme l’âge sur le curriculum vitae. Mais les subtilités du CV québécois ne s’arrêtent pas là. Dans un récent article publié sur oeildurecruteur.ca, le CRHA Mathieu Degenève donne de précieux conseils pour vous permettre d’y voir plus clair. Voici donc quelques trucs efficaces pour bâtir votre CV 100 % québécois, suivez le guide :
Soyez claire
Vous allez bientôt immigrer au Québec et souhaitez faire parvenir votre dossier de candidature à quelques entreprises ciblées avant votre arrivée? Assurez-vous de bien clarifier votre situation auprès du recruteur en ajoutant la mention « en direction de Montréal » ou « Résidence permanente, citoyenneté obtenue ou en cours d’obtention ».
En minuscule s.v.p.
Il s’agit d’un détail qui peut faire la différence. Au Québec, contrairement à ce qui se voit couramment en Europe, le nom de famille s’écrit toujours en minuscule ex : Sabine Sarkosy et non Sabine SARKOSY.
Ne pas vous perdre dans les détails
Au Québec, le CV ne comporte jamais plus de deux ou trois pages et chaque ligne compte! Soyez concise et ne mettez que les informations vraiment nécessaires. Évitez de donner trop de détails sur les entreprises. Le nom et le pays sont suffisants. Concentrez-vous sur la description de vos responsabilités dans chaque poste et soulignez vos réalisations, voilà ce qui importe vraiment. Ajouter le lien URL de l’entreprise peut être une avenue intéressante.
Équivalence, un mot à bannir
Évitez de vous autoévaluer. Il ne vous appartient pas d’indiquer ou de présumer de l’équivalence de votre formation au Québec. Limitez-vous à donner les détails de votre formation, l’établissement d’enseignement, le diplôme et l’année d’obtention.
Bannissez les anglicismes !
Les anglicismes sont à proscrire dans votre CV. C’est un irritant majeur au Québec. Voici quelques exemples de termes que vous devez vite apprendre à franciser
Au Québec on dit :
Un gestionnaire et non un manager
Un vendeur et non un commercial
Une occasion et non une opportunité
L’entrepreneuriat et non le business
Un commanditaire et non un sponsor
Une infolettre et non une newsletter
Un courriel et non un e-mail
Administratif et non clérical
Un défi et non un challenge
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