Pour un recruteur, lire une bonne lettre de recommandation est un gage de crédibilité et de fiabilité. Les quelques lignes qui y figurent ont pour objectif premier de rassurer votre nouvel employeur que vous êtes la bonne secrétaire qu’il cherche.
Auteur, conférencier et formateur en management, Alain Samson aide les gestionnaires d’entreprise ainsi que les employés à tirer le meilleur de leurs efforts.
L’étape du recrutement
Pour lui, une décision d’embauche est lourde de conséquences pour n’importe quel employeur et à ce titre, « il doit absolument être certain qu’il a la bonne secrétaire en face de lui».
Quelquefois, il suffit d’un petit commentaire pour que votre candidature soit acceptée ou rejetée. D'où l’utilité de garder de bons rapports avec votre ancien employeur.
«Avec les fréquents changements de mobilité chez les responsables, il n’est pas exclu que votre ancien employeur redevienne votre futur patron dans une autre entreprise.»
Quand la remettre?
Pour Alain Samson, l’idéal serait de la remettre dès la première rencontre avec votre employeur, ainsi elle va permettre d’affiner grandement le premier jugement, qui est très important.
«En somme, ses dispositions seront d’emblée favorables à votre égard»
Que doit-elle contenir?
Efficacité, fiabilité, discrétion, ce sont là quelques-unes des qualités que les recruteurs recherchent chez une secrétaire. Alors si votre ancien employeur ne tarit pas d’éloges à votre égard, cette lettre aura une grande influence dans votre embauche.
«En plus de vous mettre en valeur, la lettre est un gage de fiabilité de quelqu’un qui vous connaît déjà et qui invite l’autre patron à vous faire confiance, car vous avez été un bon élément au sein de son entreprise», estime Alain Samson.
Comment la demander?
Si vous avez conservé de bons rapports avec votre ancien employeur, il vous suffira simplement d’une lettre de demande. Vous pouvez par exemple écrire : « Pensez-vous avoir suffisamment d’informations de mon ancien travail pour écrire une lettre de recommandation à telle personne?»
Alain Samson ajoute : «C’est ainsi qu’il n’hésitera pas à vous référer positivement, car on voit mal votre ancien patron, pour qui vous avez travaillez durant les 10 dernières années, vous citer en mal», cela y va de sa propre réputation.
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