Entrevue : que répondez-vous à « Quels sont vos points faibles? »

Vous êtes au beau milieu d’un entretien et arrive la question que vous redoutiez tant. Le recruteur vous demande de lui citer vos points faibles. Au secours!

C’est souvent la question qui fâche : « Quels sont vos points faibles? ». Que faut-il faire? Être franche? Édulcorer le tableau? On ne sait jamais comment répondre à une telle interrogation.

Lors d’un entretien d’embauche, si vous n’êtes pas préparée pour cette question, vous risquez de passer à côté en balbutiant toutes sortes de phrases échappatoires.

En fait, le recruteur cherche juste à savoir si vous êtes consciente d’avoir des faiblesses ou pas, et si vous êtes capable de faire un travail sur vous pour les améliorer.

Les recruteurs évoquent trois réponses qui reviennent le plus souvent.

« Je suis trop perfectionniste »

Ce n’est pas un défaut en soi, mais cela pourra être mal perçu. Le message envoyé est : « Oui, je suis obligée de vérifier plusieurs fois mon travail, cela me fait perdre du temps et me fait douter de mes capacités! »

Ce qui est important dans cette question est de ne point exagérer. Votre recruteur attend de vous une réponse claire et précise.

Si vous tenez à citer comme faiblesse votre côté perfectionniste, choisissez de retourner votre réponse. Par exemple : « Oui je vérifie mon travail constamment, car je dois remettre un travail parfait, mais je me fixe un temps. Au-delà de ce délai, je passe à autre chose ».

Du coup vous démontrez que vous avez identifié votre problème, mais que vous y apportez aussi des réponses et des remèdes.

« Je manque d’organisation »

Si vous postulez pour être secrétaire, il faudra bien réfléchir avant de donner cette réponse. Mieux vaut en trouver une autre, ou bien trouver des arguments solides.

Admettre que vous manquez d’organisation pour une secrétaire, c’est comme admettre que vous ne savez pas chanter alors que vous postulez dans une chorale professionnelle.

Si cela vous importe de citer ce défaut, précisez que, sachant combien c’est important, vous adoptez de plus en plus de nouveaux réflexes pour vous améliorer. Ajoutez que cela renforce votre créativité et votre débrouillardise.

Le but de l’exercice est donc de montrer que vous êtes non seulement perfectible, mais que vous reconnaissez cette faiblesse.

« Je parle beaucoup trop »

Bien entendu, ce n’est pas une tare, sauf si cela vous empêche de faire correctement votre travail et que vous passez le plus clair de votre journée de travail à bavarder.

Certes les employeurs ne veulent pas d’employés qui racontent continuellement leur vie au bureau, mais ils ne veulent pas non plus de personnes introverties, qui ne prononcent pas un mot de la journée.

La balle est donc dans votre camp pour montrer au recruteur que vous êtes une personne sociable et extravertie, mais que vous tenez à le faire pendant les heures de repos. Vous pouvez préciser que cela fait de vous une bonne communicatrice et que vous êtes à l’aise en réception clientèle.

Vous pourriez aussi parler de vos efforts pour écouter davantage votre interlocuteur et ne pas lui couper la parole.

L’enjeu de l’exercice est donc de noter un ou deux points faibles, puis de trouver quels en sont les aspects positifs et de quelle façon vous pouvez vous améliorer.

- « Je suis entêtée. Ce défaut fait aussi de moi quelqu’un qui va au bout des choses. Mais je fais un travail sur moi pour prendre du recul et apprendre à lâcher prise quand cela ne concerne pas quelque chose d’important. »

- « Je suis timide. J’observe donc beaucoup et je suis discrète. Cependant, j’apprends à dépasser cette timidité en faisant du théâtre d’improvisation. »

Et vous, quels points faibles au travail mentionnez-vous en entrevue?