Un ou deux « r » ? Petits trucs pour toujours s’en souvenir

Notre charmante langue française est truffée d’exceptions. Souvenez-vous de vos années de petite école : « L’exception qui confirme la règle. » Historiquement, ces exceptions s’expliquent. L’orthographe des mots changeait en fonction de la façon d’écrire du roi. Il ajoutait une lettre ici, en oubliait une là… la règle s’établissait, ses sujets suivaient et cette ancienne faute devenait d’usage courant. Comment s’y retrouver, maintenant? Bien souvent, le seul moyen est de se créer des repères. Nous vous proposons certains trucs en ce qui concerne les verbes qui se terminent en « our(r)ir » : mourir, nourrir, courir.

Mourir

Mourir s’écrit-il avec un ou deux « r »?

Rappelez-vous que l’on ne meurt qu’une seule fois. Nous n’ouvrions pas ici le débat sur la croyance ou le scepticisme en ce qui concerne la réincarnation, on s’y perdrait.

De plus, quand quelqu’un meurt, l’on dit qu’il a rendu son dernier souffle. Un seul dernier souffle, pas plus.

Avec ces deux associations d’idées, vous pourrez facilement vous souvenir que mourir s’écrit avec un seul « r ».

Nourrir

En continuant sur la même lancée, en ce qui concerne le verbe « nourrir » : pour ne pas mourir de faim, on doit se nourrir plusieurs fois par jour. Ajoutons à la réflexion l’expression « avoir plusieurs bouches à nourrir ». Dans cette logique, nous comprenons que le verbe « nourrir » doit prendre deux « r ».

Courir

À force de courir, on manque d’air. De « r », comprenez-vous ? Nous écrirons donc ce verbe avec un seul « r » puisqu’il en manque. Bon, bien entendu, vous pourriez dire qu’on court avec ses deux jambes, mais ce ne sont pas des jambes dont on parle ici, ce sont des « r ». Ne nous mêlons pas.