Les femmes n'ont pas toujours été si nombreuses dans le secrétariat. A la fin du XIXe siècle, il s'agissait même d'un métier composé exclusivement d'hommes. Le métier a pris son envol en parallèle de la révolution industrielle.
Les besoins en service augmentent : rédaction, tenues de comptes, correspondance. Les administrations se multiplient et accueillent de plus en plus de « commis aux écritures » et de secrétaires. Le métier est alors vu comme une tâche purement intellectuelle, réservée aux gens érudits. Les secrétaires sont les fameux « ronds-de-cuir » qu'évoquent souvent les romans d'époque.
Le site Notre Famille rappelle d'ailleurs que Jules Vernes, imaginant le Paris de l'an 2000, évoque « la belle écriture » qui sera, selon lui, un atout majeur des hommes pour trouver du travail.Pour cet homme du XIXe siècle, l'idée qu'une femme puisse avoir accès à un tel poste est inimaginable. Et pourtant...
Les PTT révolutionnent le secrétariat
Ce sont les Postes, Téléphones et Télégraphes, dites PTT, qui ouvriront en premier leurs portes aux femmes, à la fin du XIXe siècle. Elles seront 5000 à se présenter, pour seulement 400 places.
Rapidement, la femme se fait sa place dans le monde du secrétariat. Les vendeurs de machines à écrire voient même en elle la cliente idéale, prétextant que le don naturel des femmes pour le piano les prédisposent à devenir de bonnes sténo-dactylos.
Devenir une secrétaire
Il faut attendre 1920 pour que les emplois commencent à parler d'une secrétaire (et plus d'un secrétaire). Trente ans plus tard, le métier devient un véritable idéal féminin qui s'inscrit parfaitement dans la tendance paternaliste de l'époque. Cantonnée au service du café, à la prise des appels et à la tenue de l'agenda, la secrétaire mettra encore de nombreuses années à devenir la professionnelle compétente, formée et reconnue que l'on sait.
Se construire une trajectoire professionnelle solide
Dans un monde en constante évolution, les adjointes doivent avoir une approche structurée et...
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