Où serez-vous dans 10 ans?

Les entretiens d’embauche réservent parfois certaines surprises pour lesquelles vous devez impérativement vous préparer. C’est bien connu, les recruteurs se réservent toujours une ou deux questions pièges, histoire de valider la qualité des candidatures. Seriez-vous prête à répondre à une question sur votre avenir professionnel du genre : « Où vous voyez-vous dans 5 ans? »

La dernière chose qu’un recruteur souhaite, c’est de vous voir quitter le bateau quelques mois après votre formation ou dès qu’une meilleure opportunité se présente ailleurs. La question de vos ambitions professionnelles est donc un élément régulièrement abordé en entrevue. Mais alors comment répondre à cette question sans vous mettre les pieds dans les plats?

Nous avons déniché sur references.lesoir.be quelques pistes pour vous aider à trouver le mot juste :

Pourquoi une telle question? Embaucher une nouvelle employée est un investissement en temps et en argent, mais aussi un coup de dés pour l’employeur qui veut trouver la perle rare et ne veut surtout pas avoir à recommencer le processus quelques mois plus tard. En vous demandant où vous vous voyez dans 5 ou 10 ans, le recruteur veut évidemment connaître vos intentions profondes et vos motivations à rester en poste à évoluer au sein de l’organisation. Il veut aussi valider si le poste vous convient et si vos objectifs professionnels sont atteignables.

La bonne réponse. La meilleure approche est de faire preuve d’ambition et de détermination, tout en gardant les pieds sur terre. Soyez consciente de votre valeur et de vos compétences, mais restez réaliste. Privilégiez les formules passe-partout comme : « Je souhaite continuer d’évoluer professionnellement au sein d’une entreprise solide, mettre à profit mes diverses compétences en gestion de priorités et organisation du travail comme adjointe exécutive et éventuellement décrocher plus de responsabilités. »

Ce que vous ne devez absolument par dire

1. « Franchement, je n’ai aucune idée de ce que je ferai dans 5 ans. L’important pour moi est de travailler dans mon domaine. » Ouch! Cette réponse envoie un signal clair au recruteur. Non seulement vous ne vous souciez guère de votre avenir professionnel, mais vous n’avez pas d’intérêt particulier pour son entreprise. Pour vous travailler chez lui où ailleurs, ça vous importe peu.
2. « Je me vois assise dans votre chaise! » Encore une fois la lumière rouge s’allume sur votre avenir au sein de l’entreprise. Avoir de l’ambition est louable, mais trop c’est comme pas assez! À moins que le recruteur ne veuille lui-même changer de poste, vous devenez visiblement une menace.
3. « Je m’imagine très bien sur une plage dans les Caraïbes, fini le 9 à 5. » Ça augure très mal. De toute évidence, le travail est pour vous un supplice. Petit conseil : Gardez ça pour vous!