Les travailleurs canadiens seraient donc la main-d’œuvre la plus satisfaite. C’est du moins ce que révèle ce sondage international réalisé par Monster.ca en collaboration avec GfK.
Cette entreprise mondiale spécialisée dans les études de marché a rejoint plus de 8 000 travailleurs dans le monde. Il révèle notamment que 64%, donc près des deux tiers adorent ou aiment beaucoup leur travail et que seulement 7% n’aiment pas leur emploi actuel.
À la question: « Laquelle des réponses suivantes décrit le mieux à quel point vous aimez votre emploi actuel?» le sondage a obtenu les réponses suivantes :
24 % Je l’adore; je travaillerais gratuitement
40 % Je l’aime beaucoup; j’aime, mais je pense que je pourrais l’aimer encore plus
29 % Je l’aime; je l’aime bien assez pour l’instant
5 % Je ne l’aime pas; je pense que je pourrais trouver mieux
2 % Je le déteste, mais c’est un mal nécessaire
Frustration des secrétaires débutantes
Le sondage révèle aussi cette différence générationnelle: ce sont les plus jeunes, par exemple les adjointes de moins de 25 qui débutent sur le marché, qui ressentent de la frustration par rapport à la place qu’elles occupent. Ainsi, 13 % des travailleurs de moins de 25 ans admettent qu’ils n’aiment pas leur travail et pensent qu’ils pourraient trouver mieux.
Selon Sheryl Boswell, directrice du Marketing chez Monster.ca, «les jeunes Canadiens sont ambitieux et avides de succès. Il n’est donc pas surprenant qu’une importante proportion d’entre eux ressentent de la frustration face à leur emploi actuel et sont d’avis qu’ils peuvent trouver mieux ailleurs.»
Chez les travailleurs de 18 à 24 ans, moins du quart (23 %) ont indiqué qu’ils aimaient leur emploi, mais ce chiffre a grimpé à 45 % chez les travailleurs de 50 à 64 ans.
L’argent fait aussi le bonheur
Il est clair qu’un bon salaire est source de motivation au travail. Selon le sondage les travailleurs canadiens les mieux rémunérés sont aussi les plus satisfaits de leur emploi.
Parmi les plus hauts salariés, 70% ont indiqué qu’ils adoraient ou aimaient beaucoup leur travail. Ce chiffre glisse à 55% chez les travailleurs obtenant un salaire moyen et à 44% chez ceux qui ont les salaires les moins élevés.
Cette donnée se retrouve également chez les moins de 25 ans. Nombre de secrétaires démarrant dans le métier aspirent ainsi à pouvoir acheter rapidement un appartement ou subvenir aux besoins d’un bébé futur.
Le sondage a été mené à l'aide de Globobus, une étude omnibus mensuelle du cabinet d'études GfK, auprès de 8000 répondants dans sept pays, dont le Canada. Sa marge d'erreur n'est pas précisée.
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