Il n’est jamais trop tard pour se réinventer. C’est ce qu’a décidé de faire notre secrétaire de la semaine. Découvrez comment une technicienne de laboratoire s’est convertie en agente administrative.
À partir de la semaine prochaine, Stéphanie Clément, 39 ans, commence une toute nouvelle vie : elle deviendra agente administrative pour le ministère de la Sécurité publique, à la prison de Bordeaux.
À une autre époque, la jeune secrétaire a travaillé à l’hôpital Sainte-Justine durant 8 ans comme technicienne de laboratoire. Quand elle est devenue enceinte de son 2e enfant, elle et son conjoint ont eu envie de s’acheter une maison. Ils en ont trouvé une à Terrebonne.
Dès lors, la professionnelle de la santé a décidé de mettre sa carrière de côté pour s’occuper de ses enfants...
Comment un changement de carrière aussi drastique s’est opéré?
Quand j’étais maman à la maison, avec mes jeunes enfants, je fréquentais le Carrefour familiale des Moulins, organisme communautaire qui offre des services et des activités aux jeunes familles : halte-garderie, joujouthèque, aide pour les relevailles, etc.
Quand ma plus jeune est entrée à la maternelle, le Carrefour m’a offert un emploi. On m’a assignée à plusieurs endroits : réception, joujouthèque…
Puis, je suis devenue responsable du projet communautaire Plume-images, qui s’adressait à tous les enfants de 6 à 12 ans de la région. C’est en chapeautant ce merveilleux projet, qui a d’ailleurs gagné le prix d’excellence Impact dans la communauté du ministère de la Santé et des Services sociaux, que j’ai découvert mon talent et ma passion pour le travail de bureau.
Expliquez-nous ça…
En fait, j’ai découvert des choses sur moi que je ne savais pas. J’ai toujours été une personne plutôt timide. Durant ce projet, je me suis rendu compte que je pouvais très bien prendre ma place. J’étais le lien entre le projet et les intervenants des écoles et ça se passait très bien. Je n’avais aucun problème, par exemple, à participer à des réunions avec des directeurs d’école.
Quel a été l’élément déclencheur qui vous a décidée à entreprendre votre DEP en secrétariat?
De temps en temps, mon conjoint venait me voir au bureau. Il me disait : « T’as l’air d’avoir du fun; t’as l’air d’être dans ton élément. » C’est lui qui m’a encouragée à faire mon cours.
Comment vous sentez-vous par rapport à votre nouvel emploi qui commence la semaine prochaine?
Je me sens en pleine confiance! J’ai très hâte de mettre mes connaissances à l’oeuvre. J’ai travaillé vraiment fort tout au long de ma formation, que j’ai suivie à distance, alors je suis prête!
Changer de carrière à l’aube de la quarantaine, c’est difficile?
À 40 ans, on est un peu à la croisée des chemins. Il y a comme une petite lumière qui s’allume nous offrant le choix de continuer sur la même route ou de prendre un virage. Comme j’aime apprendre et que j’ai été bien supportée par mon conjoint, ça s’est bien fait. Bien sûr, nous avons dû faire quelques sacrifices, mais je pense que ça vaut vraiment la peine.
En outre, je pense que c’est intéressant pour les employeurs d’embaucher des candidats qui ont plusieurs cordes à leur arc.
Chose certaine, j’ai le sentiment d’avoir vraiment fait le bon choix!
Se construire une trajectoire professionnelle solide
Dans un monde en constante évolution, les adjointes doivent avoir une approche structurée et...
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