Développement de Carrière Comment devenir secrétaire de direction

Comment devenir secrétaire de direction

Élise Sansoucy est adjointe de direction pour l’entreprise Trudeau Corporation depuis un an. Avant cela, la Bourse de Montréal, l’Union des producteurs agricoles (UPA) et l’Université du Québec à Montréal (UQAM) ont eu recours à ses services.

Comment avez-vous obtenu votre premier poste comme adjointe de direction ?

Je travaillais à l’UQAM comme commis de logiciels — déjà, dans le cadre de ce poste, je m’occupais de 40 professeurs, alors c’était un bon entraînement pour devenir secrétaire de direction. En fait, en attendant l’autobus à un arrêt, je me suis mise à parler avec quelqu’un qui me disait que la Bourse de Montréal cherchait une adjointe depuis trois mois. La description du profil recherché concordait en tous points avec mes compétences. J’ai postulé et on m’a engagée. Je travaillais au service de formation.

Pourquoi n’êtes-vous pas restée à la Bourse ?

C’est une question de changement de valeurs. J’ai dû m’arrêter pendant deux ans parce que ma fille était malade. Elle n’a pas survécu. Une épreuve comme celle-là, ça remet les choses à la bonne place. La Bourse, où je travaillais depuis huit ans pour cinq directeurs, un vice-président et le service de formation, ne m’a pas supportée dans ce que je vivais. J’ai décidé de quitter.

Vous n’avez pas eu de difficulté à trouver un autre emploi ?

Non. L’UPA a lancé un concours pour un poste. Nous étions une douzaine de secrétaires en même temps dans la même pièce et c’est moi qui ai décroché l’emploi. Comme c’était un poste à temps partiel, j’ai fini par m’ennuyer. C’est là que j’ai été approchée par une chasseuse de tête qui travaillait pour Trudeau Corporation.

Comment cette chasseuse de tête a fait pour vous trouver ?

En fait, c’est grâce à mon profil LinkedIn. Comme j’ai toujours gravité autour de la haute direction, mon profil est visité plusieurs fois par mois. D’où l’importance d’avoir un bon profil LinkedIn. Bref, Trudeau n’a vu qu’une seule personne en entrevue et c’est à moi. Je travaille pour le directeur général et pour le président du conseil d’administration.

Qu’est-ce qui vous passionne dans votre métier ?

J’aime travailler pour plus d’une personne à la fois et graviter autour de la haute direction. Mon travail n’est jamais un long fleuve tranquille et j’adore ça.

Quelles qualités jugez-vous essentielles pour accéder à un poste comme le vôtre ?

Il faut avoir beaucoup d’attitude et être très discrète. On doit aussi être capable de se revirer sur un dix sous en faisant face aux situations changeantes.

Considérez-vous être payée à votre juste valeur ?

Oh, oui ! J’ai fait un petit tour d’horizon pour faire des comparatifs et je dois avouer obtenir un très bon salaire. Disons que je suis bien tombée.

Quels conseils donneriez-vous aux personnes désirant se lancer dans cette voie ?

Soyez sûres de vous et de ce que vous êtes capables de fournir comme rendement.