Elle a réussi comme adjointe virtuelle!
Sophie Ginoux
18 novembre 2014
Portraits
3 minutes à lire
1 515
C’est la raison pour laquelle Madame Guérin a créé le RPSAV. Elle travaillait déjà à son compte depuis 2002 quand une de ses amies lui a donné l’idée de former un regroupement. Comme il n’en existait pas au Québec dans le milieu francophone, elle a foncé. Elle voulait regrouper les adjointes virtuelles afin de recevoir et d’offrir du soutien. Aujourd’hui, le Réseau compte 33 membres actifs.
« Il ne faut pas confondre le télé-secrétariat (comme il y a en France) avec les adjointes virtuelles. Les télé-secrétaires sont plus comme des employées d’une entreprise, alors qu’une adjointe virtuelle est une travailleuse autonome qui travaille pour plusieurs clients différents », précise madame Guérin. Il s’agit donc de démarrer sa propre entreprise. Pour y arriver, il faut s’armer de courage et de détermination raconte celle dont le chiffre d’affaires affiche aujourd’hui six chiffres, alors que dans les premières années, elle gagnait autour de 20 000 $.
Madame Guérin explique que son réseau permet aux adjointes d’utiliser le pouvoir du groupe : s’encourager mutuellement, recevoir et donner des conseils, se partager les contrats. Les compagnies ont souvent recours aux adjointes virtuelles pour la gestion web : gérer un blogue, ajouter du contenu, alimenter les réseaux sociaux, faire les mises à jour, gérer les courriels généraux du genre info@, monter les infolettres, mais aussi parfois pour servir de téléphoniste, de réviseure et même pour offrir le service à la clientèle.
Réussir comme adjointe virtuelle
Avant de se lancer dans l’aventure du travail autonome, il faut d’abord se connaître un tant soit peu. Si vous n’aimez pas la solitude, ce n’est pas pour vous. Si vous n’êtes pas disciplinée et que vous avez tendance à être paresseuse, oubliez ça ! « Pour qu’une assistante virtuelle réussisse à bien gagner sa vie, elle doit absolument être dynamique, pro-active et elle doit participer à des activités de réseautage. Si elle reste assise sur son divan et attend que les contrats entrent, elle ne réussira pas », explique celle qui a co-écrit «Comment démarrer son entreprise d’assistance virtuelle sur des bases solides ».
En ce qui la concerne, Danielle Guérin est fort heureuse de son choix de carrière. Au fil des ans, elle a appris à choisir ses clients et ses clientes. Elle est, d’ailleurs, pleine de reconnaissances envers une de celles-ci. Une cliente avec qui elle a beaucoup de plaisir, qui lui démontre de la reconnaissance et qui lui permet de travailler dans ses forces. « J’ai partagé mes rêves de voyage avec elle. Depuis, grâce aux contrats qu’elle me confie, j’ai eu la chance de partir deux fois en voyage », raconte cette adjointe pour qui trouver le bon client est capital.
L’aventure de Danielle Guérin ne s’arrête pas là. Elle a également fondé sa propre Académie des adjointes qu’elle vous invite à visiter si vous désirez en savoir davantage sur les rouages de ce métier passionnant.
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