Dans tous les sens du mot, notre secrétaire de la semaine en a fait du chemin pour se rendre où elle est aujourd’hui. Voici l’histoire d’une masso-kinésithérapeute devenue agente administrative.
En sortant du secondaire, Julie La Bastille, agente administrative à l'Institut de réadaptation en déficience physique de Québec (IRDPQ), n’avait qu’une idée en tête : devenir comédienne. Elle a donc fait son DEC en arts et lettres à la suite duquel elle a dû prendre une année sabbatique puisque les auditions pour entrer dans les écoles de théâtre n’avaient lieu qu’en février et mars.
Finalement, l’année de Julie ne s’est pas avérée si sabbatique que cela puisqu’elle s’est mise à prendre des cours de massothérapie. Elle a eu la piqûre. C’est ainsi qu’elle a laissé tomber le théâtre pour devenir masso-kinésithérapeute, métier que la jeune femme de 32 ans a pratiqué durant quelques années jusqu’à ce son corps lui signifie qu’il était temps de ralentir.
Comment vous est venue l’idée de devenir secrétaire?
Je suis allée voir un conseiller en orientation. Il en est venu à la conclusion que le métier de d’adjointe administrative dans le domaine de la santé me conviendrait. J’ai donc entrepris mon double DEP en secrétariat et en comptabilité. J’ai obtenu mon diplôme en mars 2015
Avez-vous fait votre stage à l’IRDPQ?
Non, mon stage, j’avais envie de le faire à l’étranger. C’est mon petit côté bohème qui est ressorti. J’ai dû faire beaucoup de recherches, mais la Société canadienne du cancer de Vancouver m’a finalement reçue. Je suis partie en voiture avec mon amoureux et nous sommes revenus par les États-Unis.
C’est deux mois après mon retour de stage que j’ai finalement donné mon nom à Ranstad qui m’a placée à l’IRDPQ pour un remplacement.
Avez-vous maintenant un poste permanent?
Non, je n’ai pas encore assez d’ancienneté. En ce moment, je suis en congé de maternité, mais avant mon congé, j’ai fait cinq remplacements dans des postes très différents les uns des autres. J’ai fait du classe 1, classe 2, classe 3… J’ai travaillé aux archives, aux ressources humaines, dans le département « Programme des atteintes cérébrales »...
Quelle est la différence entre les classes 1, 2 et 3?
Pour travailler en classe 3, on a pas vraiment besoin d’avoir une formation. C’est plus un travail de réceptionniste, d’accueil téléphonique, de classement de dossiers… Il y a moins de responsabilités.
En classe 2, ça prend un cours en secrétariat. On doit connaître Word, Excel. On doit maîtriser la langue française. Il y a davantage d’implication sur le plan administratif.
Finalement, en classe 1, ce sont souvent des filles qui ont une technique en bureautique ou un DEP, mais qui ont réussi les tests. En classe 1, tu es responsable sur le plan administratif de tout un département. C’est un peu un travail de secrétaire de direction.
Qu’avez-vous préféré faire?
Je préfère travailler en classe 1. J’ai réussi tous les tests d’ailleurs. Quand j’ai commencé mon cours en secrétariat, je me voyais vraiment être le bras droit d’un gestionnaire, être la personne ressource d’un département. C’est ce que je vise et je vise aussi travailler dans un département directement lié aux interventions médicales. En tant que masso-kinésithérapeute, je peux ainsi mettre à contribution tout mon potentiel et toutes mes compétences, et surtout je peux continuer à en apprendre beaucoup sur le plan médical!
Se construire une trajectoire professionnelle solide
Dans un monde en constante évolution, les adjointes doivent avoir une approche structurée et...
Lire la suite
