Embauche : quelles références donner ?

Tous les employeurs ne contactent pas les références données par les candidats. Il est cependant primordial d'en avoir, afin d'être prête, le cas échéant. Rien de plus stressant, en effet, que de devoir dénicher quelqu'un à la dernière minute.


Qui choisir ?

On demande en général de pouvoir produire trois noms, idéalement ceux d'anciens managers. Certaines entreprises spécifient quel type de références elles souhaitent. Si vous n'avez pas suffisamment de superviseurs de confiance, vous pouvez opter pour deux noms de patrons et un de collègue. Le recruteur appréciera aussi cette diversité.

Que leur dire ?

Vous n'avez pas eu le temps de leur glisser un mot à votre sujet ? Ça arrive. Cependant, faites-en sorte, si vous le pouvez, de prévenir chacune des personnes que vous avez mentionnées au recruteur.

Vous vous assurez ainsi de leur disponibilité, et du fait qu'elles seront préparées à dire quelques mots sur vous. Il s'agit d'une bonne façon, aussi, de vous rappeler à leur mémoire. Avez-vous vraiment envie que votre référence réponde : « Désolé, je ne vois pas de qui vous parlez », lorsque le recruteur va l'appeler pour obtenir quelques informations sur vous ?

Que va leur demander le recruteur ?

Différentes questions pourraient surgir dans la conversation qui animera l'ancien et le nouvel employeur. Parmi celles-ci, les principales seront : « Pourquoi cette adjointe ne travaille plus chez vous ? » ; « Comment travaille-t-elle ? » et « Comment est-ce de travailler avec elle ? »

En d'autres termes, le recruteur va chercher à connaître vos compétences, mais aussi votre caractère d'employée, et bien sûr, si vous ne cachez pas un licenciement pour faute grave, par exemple.